Le poète frustré

Je connais tous les jeux, même ceux qui n’en sont pas
lorsque les couvercles battent de l’aile à l’ombre des nénuphars.

Je suis l’outrage des lieux égarés entre les porphyres de l’aube
et les octets, cheminant libres sur l’argile dédaigneuse.

Les vents des glaciers ont encadré les portails de porcelaine
au miroir de l’osmose préambule, cliquetant brute sur
l’étendue vermeil.

L’audacieuse usure des larmes a nettoyé le fond
des cerveaux de leur émail magnétoscopique pour élucider
l’hyperbolique courbure de la vengeance tressée.

Sur le sommet de mes nuits, j’ai embrasé les soleils
déclinants, lointains dans le noir des charmes
oubliés par les jeux qui n’en sont pas.

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