Adieu, mésanges
Des crânes éclatés
Échappent à l’angoisse
Sur l’humeur des mensonges.
Et au ras des poubelles
Les lucioles écarlates
Exténuent les manivelles
Des boulevards rongés
Par l’armure de oxydes.
L’oliphant burlesque
Des sentiments agacés
Glapit dans le clapier
Du lièvre omnivore,
Secoué par l’ivresse
Des sénilités, aux gares
Des boyaux aéroportés,
Subtil attachement,
De mes larmes étanchées
Par l’oubli violet;
Profondeur réversible,
Des parapluies translucides.
Paroles énucléées
Transies par le mimosa.
Végétal sevré par les polymères.
Langoustines culinaires,
Comme des parjures injurieux,
Dans la glace d’araignée.
Des cordons optiques,
Microscopes, minimisent
Les grandeurs dépareillées
Des structures analogiques.
Et le sourire neuronal
Excuse la préciosité de ses fuites
Statiques.
La métamorphose,
Des couleurs, pleure
L’atemporalité du
Présent, du beau présent.
Cloué par la situation,
Le fait s’ensile,
Démaquillé mais masqué,
Au sceau des pluriels.
Des océans ignifuges
Et mal bues
Sont dégurgités
Par des huîtres
Héroïques et éphémères
Sur des gélatines
Consciencieuses et soldées;
Lupanars macabres,
De stériles plagiats,
Qui empoussièrent
L’eau claire et dure
Des bucoliques anesthésies.
Les réas aux urnes
Comme des queues de python
Empoisonnées.
Toute la création
Sur la terre
Pour l’oeil
Du cyclope nain;
Politicien
Milicien
Statisticien.
Le couperet dimensionnel
Sert de conscience
Aux lymphatiques ensphèrés.
Toutes les merveilles
Dans la tranche qui s’oublie
Métonymiquement.
L’aile de la vie
Décapite
La législature morte
Sur les bancs du gouvernement
Comme des photons virtuels.
Avec le rire érectile de l’intrus.
Spirales exilées
Les aèdes traînent la patte
Démocratique du silence
Dans la fatuité
Journal hier.
Les propagandistes
Ont manqués
Le bateau de l’absurdité
Et monnayent
La raison, la folie et la farce
Dans la liberté océanique
Du dégoût.
Les chaînes sont tombées
De leurs pièges
À hermaphrodites.
De qui se sémantiquent
Les noeuds géorgiens
De la biosphère
Théâtralisée?
L’onde imagée et mentale
Est le silence
Du réceptacle
Vital.
Volutes tempérées.
Le chercheur d’ivresse
A laissé rebondir
Le temps principal
Sur l’ossature
De ses rêves
De chercheur ivre.
Les mésanges avaient trouvé,
Dans leur reptilienne
Inconscience collective,
Le pépiement Mœbius
De la lucidité
Des primates royaux.
La trame du cocon
Stérilise
Le scintillement polaire.
Des bornes de velours
Tournent sur leurs gonds
Et amnistient
La condition
Des quarks incolores
La tige rompue
De l’amnésie
Sertie.
Le fiel des macchabées
Enrobé de lunes.
Pourparlers d’osmoses
Sur l’igloo glauque
Du midi zénithal,
Fouillent l’ozone
De ma psyché.
Les rues de marbre
Bleu et noir
Sont des noctambules,
Et bougent
Comme des hiboux
À la lueur des éphémérides.
J’aspire la substance
Des formes lumineuses
Et immatérielles.
Je suis inassouvi
Par l’énergie moléculaire
Qui palpe l’être
De songes écarlates.
Mésanges qui égarez
Le déroulement
Du temps,
Qui confondez
Le chercheur qui s’enivre
De lui-même;
Vous volez
Dans le corridor
Télescopique
D’un labyrinthe
Langoureux et
Extatique.
L’univers monotone
De ce lieu
Résonne de vos envols,
Qui le pourfendent,
Immuablement
Homogène.
À mémoire monochrome.
Mésanges, égarées
De similitudes,
Vous mentez
Aux mensonges
Des départs
Et vos réponses
Phantasmatiques
Hantent la vérité
Tels d’authentiques
Événements
Aux charmes oniriques.
Des coraux de vie
S’agglutinent
Dans de têtes
Mal vidées,
Et la race
Survit
De couleurs nymphes
Et de matières avortées.
Sortirez-vous
De nos myopes histoires,
De nos quotidiens écimés,
De nos savoirs
Encadrés?
Des papillotements
Irascibles
Cultivent
L’iguane macramé
Sur le col
Des aveux.
Le ralenti
Facilite
Vos émois
De roses
Avariées
Comme des fleurs
De papyrus
Qui ruissellent
Sur le long
es Âges.
Vous méprenez
Les hangars
De porcelaine
Pour des aubes
Électrogènes;
L’ivresse
Vous écartèle
Délicatement;
Les couloirs
Panneautés de gris
Se dématérialisent
Avec votre absence.
Les éclairs d’étoiles
Égratignent
Savamment
La résonance
De vos battements
Fugitifs.
Des équations
Se souviennent
De l’éphémère
Enraciné,
Qui basculait
La beauté
Dans le relatif
Et l’erreur
Du catégorique.
Que la beauté
Convulsive et fermée,
Loin de toutes
Idées de pays
Qui sont
L’ombre de vos ailes,
Loin de tout
Mysticisme
Et de toutes
Religions
Qui sont
Les vents
De vos élans
Ridicules et
Sans absurdité
Dans les canaux
Labyrinthiques
De votre mésintelligence
Et de votre imagination
Qui s’assujettissent
Et s’aliènent
Réciproquement.
Vous exhortez
Aux passions sanitaires
Aseptisées
Et monétaires,
Comme pour camoufler
Vos émois stériles
Qui piègent le génie,
Qui vous manque
Dans celui des autres.
Mais le silence
Asphyxie
Jusqu’au souvenir
De votre agonie.
Rhomboèdres cristallins.
Des chevelures dénouées
Agitent
Les nuages
Scoriacés
Des lampadaires
Du désespoir.
L’ouragan
Des lunes épisodiques
Balaie nonchalamment
Le fond du ciel
Décrochant
Les calmars, les oursins
Et les étoiles de mer,
Qui tombent dans la mer;
Par un soir
D’automne emballé.
Le silence
Pour cicatriser
Le fond du ciel
Mauve, échevelé.
Mémoire
Patinée
De miroirs.