Épuisé, semé, engourdi, ourdi, minable reflet d’un jour éthéré; essaie d’imaginer la plage, une plage ou plutôt un désert de quartz; écarté sans être écartelé quoique… attends la bulle, tu sais la bulle qui ulule dans chaque oreille, puis dans les deux à la fois, cette bulle dont on ne sait trop de quoi elle est, ni pourquoi elle hait; ce t’aurait été plus facile de l’imaginer; et épuisé, semé, engourdi, ourdi, la bulle est pour de repêcher, t’ingérer, te digérer, comme il plaira à ceux qui te causent ce hasard, qu’ils oublieront, nieront-ils? la bulle pour te soigner, soit nié par la bulle; souffle dans la bulle, embulle la bulle, elle n’est pas de boules, c’est une bulle qui attend; attends, la bulle; c’est simple tu n’aurais eu qu’à l’attendre, elle ulule gravement sans balbutier; comme une arme sans tranchant ni pointe acérée, elle s’égratignera aux crocs aigus de la saleté de ton épiderme, et puis épuisé, semé, engourdi, ourdi; elle disparaîtra, en attendant.
Les spasmes symboliques dans l’antre du désir se tournent le dos. Et l’oiseau de nuit cherche son symbole, trop souvent décrié. Une horloge hydraulique glougloute des analogies par désabusement ou bien par anticipation. Et puis la mort. Et puis la mort. D’un coin, la peur représentée sous l’apparence d’une vierge douteuse, ricanant imite la nouveauté et le spontanée; mais, déjà, un homme repose, le récipient évidé de l’horloge au centre virtuel de la caverne. Le sommeil fait des plaques blafardes avec la lumière, sur mes rétines… Quelque part, ici; nulle part un autre théâtre de l’heure joue au temps. Mais sa luminescence ne lui transcende pas; et dans les imaginations de l’unicité, un dieu s’assassinait, il avait tout de même compris son inutilité et son outrecuidance.
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