Crois-je ?

Crois-je ces mains qui m’arrachent mon âme de silex

À l’ultime retour des barrières qui s’enveniment

De l’haleine sucrée des grands dragons verts en pyrex,

Et sous la lueur des vergers, des acacias s’animent.

 

Crois-je cette ombre à l’affût des échos motorisés

Les clairs soirs d’été où je m’effondre d’empressement

Pour des molécules de poèmes mémorisés

Qui ravivent l’authenticité de mon sentiment.

 

Crois-je ces rires qui conspirent dans les sens pratiques

Pour consulter des correspondances sacrées et profanes

Et les confondre dans des saltimbanques de plastique

Qui s’amusent de leur silence trop sordide, et planent

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