Crois-je ces mains qui m’arrachent mon âme de silex
À l’ultime retour des barrières qui s’enveniment
De l’haleine sucrée des grands dragons verts en pyrex,
Et sous la lueur des vergers, des acacias s’animent.
Crois-je cette ombre à l’affût des échos motorisés
Les clairs soirs d’été où je m’effondre d’empressement
Pour des molécules de poèmes mémorisés
Qui ravivent l’authenticité de mon sentiment.
Crois-je ces rires qui conspirent dans les sens pratiques
Pour consulter des correspondances sacrées et profanes
Et les confondre dans des saltimbanques de plastique
Qui s’amusent de leur silence trop sordide, et planent